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Un laboratoire à ciel ouvert

10/11/2024
Le village d’Haussimont (150 habitants, 4 Fleurs), situé dans le département de la Marne et en région historique de Champagne-Ardenne, a récemment inauguré son parc des Latitudes, nommé aux Victoires du Paysage 2024. Ce nouvel espace éducatif offre à chacun la possibilité d’observer les effets du changement climatique sur les végétaux.



FICHE TECHNIQUE

• Maîtrise d’ouvrage : Ville de Haussimont
• Maîtrise d’oeuvre : Savart Paysage
• Entreprise de paysage : Edivert
• Date de réalisation : 2020 - 2021
• Superficie : 17 000 m2
• Montant du lot unique - aménagement paysager : 365 000 euros
Le cheminement principal, en grave concassée blanche, traverse les différents clos sans empêcher le parcours dans les prairies à la découverte des plantes organisées en bandes successives.
© Savart Paysage
En 2020, alors qu’un projet de zone résidentielle était en cours de réflexion, le maire a désiré anticiper ses abords par des espaces de déambulation végétalisés et pédagogiques. Il souhaitait aménager un parc évoquant les latitudes et l'idée de voyage, et a alors fait appel à l’agence Savart Paysage pour concevoir, à proximité de cette future zone d'habitat, un espace dans lequel le végétal mène à de nouvelles attitudes et expériences. Deux espaces sont alors définis : une bande d'une vingtaine de mètres de large pour 50 mètres de long, qui deviendra la “Promenade de Champagne”, et une surface rectangulaire de 7 000 m2 nommée le “Parc des Latitudes”. Ce projet a ainsi créé une nouvelle déambulation paysagère sur une surface totale de 17 000 m², pour un coût de 365 000 euros HT.

Conception du projet

Dans un premier temps, la Promenade de Champagne, projet réalisé au même moment que le parc, propose une succession de scènes paysagères racontant des relations particulières entre un territoire et son végétal. D'autre part, le Parc des Latitudes illustre l'évolution du climat par la mise en oeuvre de palettes végétales propres au climat méditerranéen et au climat tempéré. En superposition à ces deux climats, les plantes déjà présentes dans chacun d'entre eux, et celles en déplacement, suggèrent l'évolution des palettes végétales sur le territoire, pourtant ancrées dans les mémoires. Ce parc réinterroge ainsi le fondement des choix de végétaux et remet en cause l'intégrisme du végétal issu des palettes locales.

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